lundi 26 mars 2012

LA CREME DES HOMMES

Le marché des crèmes pour homme n’est pas très vaste, en effet une centaine de marque seulement se partage le créneau.

Comment convaincre les hommes à acheter des cosmétiques alors qu’ils s’en méfient ?
Les nouvelles pub commencent à délaisser les slogans hyper virils pour des arguments bio et rétro
« Des hommes qu’il faut entretenir comme des jardins luxuriants. Ou des mâles à dompter comme des bêtes sauvages. »
« Des hommes qu’il faut entretenir comme des jardins luxuriants. » C’est la vision de Word Wide Men,  nouvelle marque française de cosmétiques pour hommes, qui affiche dans sa récente campagne publicitaire des hommes au système pilaire et capillaire remplacé par du gazon.
L’institut de recherches Euromonitor à Londres témoigne d’une progression soutenue de 86% des ventes de soins du visage pour hommes en Europe de l’Ouest entre 2005 et 2010. Il prévoit une progression d’encore 30% pour les cinq ans à venir. Malgré cette croissance, les parts restent modestes en comparaison du marché global. A peine 6%, estiment les professionnels.  Aujourd’hui, nous sommes près d’une centaine d’acteurs pour un gâteau minime. La concurrence s’avère très forte», confirme Denis Feraille, créateur de la marque suisse haut de gamme Task Essential.
C’est avec des concepts marketing originaux que certains, à l’image de World Wild Men, tentent d’occuper le terrain des «soins» masculins on utilise le terme "soin" parce que «cosmétique» sonne trop féminin.


L’humour et le discours centrés exclusivement sur l’homme ne sont pourtant pas nouveaux. En 1996, à son lancement, la marque française Nickel  avait développé un langage décomplexé, rappelant les conseils échangés entre potes, sans promesses exagérées. Chez Nickel, les crèmes sont baptisées «Lendemain de fête» ou «Poignées d’amour». Les textures et les effets toniques presque agressifs sur la peau  ont valu une fulgurante réussite à la marque.

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